Dernière modification: 02/07/2013

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Loubée
 

Situé à l'extrémité nord-est de la commune de Sévignacq à laquelle il est rattaché, l'actuel hameau de Loubée est enserré par les communes de Mouhous et Carrère, à l'ouest et au nord, à l'est par le Petit Lées qui le sépare de la commune de Coslédaà. Ce fut un quartier important échelonnant son habitat, du sud au nord, au long de la route de crête reliant Escoubès à Baliracq.

P.Raymond a relevé en 1547 le nom de cette communauté. Le 23 février 1569, il est dit dans le procès-verbal de la mise à ferme des biens ecclésiastiques, que « Domenger de Vinhau, rector de Cabidos, en lo reau, es prebender de la prébende de Lube annexe deud. present loc de Sevinhac ». Ses biens seront donc saisis, mais le procès-verbal de restitution des biens ecclésiastiques de 1620 ne parle plus de ceux-ci. En 1673 il est fait mention du « parsan de Lubbet » qui est alors un quartier de Sévignacq et nous savons que jusqu'à cette époque (1676) les seigneurs de Loubée étaient les seigneurs de Sévignacq. Cette seigneurie devait du reste passer en 1682 à Jacques de Colomies sieur d'Escoubès, Lubée et Baziet, qui est alors reçu aux États à ce titre.

On a longtemps cru qu'il n'y avait jamais eu d'église à Loubée. La tradition locale conservait cependant le lointain souvenir de cet édifice. Deux documents viennent confirmer l'existence d'une église à Loubée, mais qui fut certainement détruite avant la fin du XVII° siècle. Le 27 août 1696, noble Jean de Lendresse, clerc tonsuré, prend possession de la prébende de Loubée devant les murailles où était originairement l'église du lieu. Et le 16 mars 1749 Me Pierre, baron de Lendresse, seigneur de Boast, Baziet et Loubée, patron laïque de la prébende fondée sous l'intention de sainte Catherine dans le sol de l'ancienne chapelle de Loubée, nomme comme prébendier Jacques d'Arrac de Gan, curé d'Escoubès. De nos jours on trouve aux abords immédiats de la maison d'école de Loubée, au sud de la maison Mondeilh, un oratoire récent avec autel et statue de la Vierge, qui paraissait avoir été édifié sur les ruines d'une ancienne abside. En fait ce monument a été dressé devant un tumulus qui a déjà été fouillé il y a de nombreuses années et qui a révélé quelques poteries depuis disparues.

 
 



Quant à l'ancienne église de Loubée, une personne âgée avait, à la fin du XIX°siècle, retenu la tradition de son emplacement au long du chemin qui passe devant l'école et l'oratoire, chemin dit de Lasclotères et Saint-Marty, au carrefour du chemin de la coste de Bédout et aux abords de l'actuelle maison Bédout. Mais aucune trace ne subsiste de cet édifice. Disons cependant que l'actuel hameau de Loubée est bien vivant et qu'il comporte encore actuellement 22 foyers habités.

D’après Constant Lacoste

 


Sévignacq


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